EAU - ÉNERGIE

Publié par Hai Nguyen-de Bures

ÉNERGIE

Notre territoire est le plus venteux et le plus ensoleillé de France, déjà nous voyons se développer multiples projets, notamment, la centrale solaire du Marché International Saint-Charles de Perpignan (MISC), la plus importante d’Europe aménagée sur des toitures. Des sites photovoltaïques fonctionnent ou s’annoncent dans les communes d’Ortaffa, Torreilles, Le Boulou et Saint-Hippolyte, le groupe Auchan est énergétiquement autosuffisant à Perpignan.
Dans le même temps nos factures d'électricité ne cessent d'augmenter et la commission d'enquête du Sénat prévoit une hausse de 50% du prix de l'électricité dans les dix ans à venir! Il est temps de prendre en main notre avenir énergétique, d'impulser un projet de production d'électricité publique qui puisse nous rendre maitre du prix de l'énergie pour les décennies à venir.
Appuyons-nous sur la commission d’enquête du Sénat sur le coût réel de l’électricité, dont le rapport recommande plusieurs mesures d’accompagnement vers une "politique de vérité des prix". Prenant en compte le souci légitime du pouvoir d’achat des Français, il suggère une politique volontariste de l’Etat pour soutenir les économies d’énergie dans l’habitat.
Enfin, la décentralisation et la réappropriation des politiques de l’électricité par les élus locaux favoriseraient selon le rapporteur une meilleure estimation de son prix.
Nous prenons comme exemple la commune de Montdidier dans la Somme, une commune de 6000 habitants qui s'est lancé dans une politique de maîtrise de l'énergie dès 2003. Il sont aujourd'hui autonomes à 54% et ont vu une baisse significative de leur facture d'électricité. Ce sont des investissements et une vision à long terme qui bénéficierons à des générations d'habitants de cette commune.

Ce reportage dans le 20h de France 2 présente rapidement les aménagements et les retombés économiques.

Sur Public Sénat, un reportage sur la comission d'enquête sur le coût réel de l'électrécité en visite à Montdidier.

Nous prenons exemple aussi sur la centrale photovoltaïque d'Ortaffa où ont été associées: une charte viticole afin qu’aucune superficie de vigne ne soit perdue, un élevage ovins de race « Rouge du Roussillon » ( pour entretenir le terrain ) et une exploitation apicole avec l’abeille noire du Roussillon.

EAU

L'eau est aussi une des grandes richesses de notre commune, il n'y a qu'à voir toute les résurgences qui finissent dans l'étang. Une eau plus pure que la meilleure des eaux minérales en bouteille!
D'après Henri Salvayre, docteur en hydrogéologie, ancien professeur des universités de Perpignan et de Bordeaux et spéléologue, cela représente plusieurs centaines de millions de m 3 d’eau. Une mer d'eau potable, d’une parfaite qualité, qui a l’avantage d’être renouvelable et dont l'unique accés serait la font « Estramar »! Cet hydrogéologue se passionne depuis plus de cinquante ans pour ce formidable château d’eau entre Narbonne et Perpignan qui, selon lui, renferme la plus grande réserve d’eau douce du Sud de la France et peut-être même d’Europe ! Quand l'on pense au projet pharaonique « Aqua Domitia » qui veut faire venir l'eau du Rhône dans l'Hérault, l'Aude, voir jusqu'à Barcelone, il faut s'attendre à ce que toute cette eau intéresse beaucoup de monde. Qu'allons nous faire quand ça arrivera?
Pour ce qui est de l'eau qui sort du robinet, après être passé par le compteur de la SAUR, le contrat prend fin cette année et c'est donc maintenant qu'une décisions doit être prise.
Quitter les grands groupes privés et faire baisser la note pour les consommateurs, de nombreuses villes du Languedoc-Roussillon y songent.
Hermeline Malherbe en voit déjà les effets pour tout le monde : en 2008, la différence tarifaire entre régie municipale et affermage était de 0,55 € par m3 . Et 0,17 € en 2011. Les délégataires ont diminué leurs prix, du fait de cette nouvelle politique. Ils ont aussi revu leur réseau, une dynamique lancée par les régies pour limiter les fuites d’eau. Une entreprise dont le but est d’augmenter le chiffre d’affaires n’a pas intérêt a priori à résorber les fuites.
Le conseil général des P-O finance à 80 % les études (qui coûtent entre 10 000 et 25 000 €) de transfert d’affermage en régie.
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